A Beyrouth, les chauffeurs de taxi font cirer leurs chaussures avant de monter en voiture :
A Beyrouth, on n'est pas trop regardant sur les installations électriques :
A Beyrouth, on mange de très grosses tomates (mais pas que !)
A Beyrouth, on longe les dunes de sable :
A Beyrouth, les escaliers servent de panneaux d'affichage :
A Beyrouth, on peint les escaliers :
A Beyrouth, les oliviers poussent au pied des mosquées et des églises :
A Beyrouth, les balcons préservent l'intimité :
Sinon, au
Salon francophone du livre de Beyrouth, Blandine vous accueille, vous fait goûter à tout, absolument tout, se faufile les yeux fermés (ou presque) entre les files de voitures hystériques, règle vos problèmes avant même qu'ils surgissent, vous fait inviter à un improbable dîner VIP, et vous raconte le Liban d'avant.
A Beyrouth toujours, on s'habitue peu à peu au bruit omniprésent, à l'énergie vibrante qui règne dans la rue, au luxe qui cotoie la mendicité, et à un mélange délicat de beauté et de laideur.
Pour un peu, on s'habituerait presque aux hommes armés, en treillis, présents un peu partout, et puis non, finalement, on ne s'y habitue pas
Sur le salon, dans les collèges, on rencontre des centaines de collègiens, en essayant d'être à la hauteur de leurs grandes espérances, de leurs questions soignées et profondes.
On se balade, on se perd, on déambule pendant des heures en compagnie d'Alice Brière-Haquet, Rebecca Dautremer, Cécile Roumiguière, et le soir on se couche très tard.
On rit à pleurer avec Gilles Abier, on rencontre avec grand plaisir Andrée Prigent, François Martin, Delphine Grinberg, Camille Dubois.
Et lorsque après cinq jours l'avion du retour décolle en pleine nuit, on ne regrette pas une seule seconde d'être venue,